
Deux, trois trucs à savoir sur la Côte belge

Pourquoi une journée européenne? Parce qu'il existait déjà une journée mondiale, tiens! C'est le 30 septembre. Et puis, bon sang, depuis le temps qu'elle essaye, l'UE a bien le droit de renforcer par tous les moyens l'identité européenne. Fût-ce, dans ce cas, par la bande (côtière). D'ailleurs, profitons-en pour prendre le pouls de notre chère Côte belge. Au fond, tant qu'à parler d'identité, il est peut-être bien là, le ciment de la Belgique: dans le bétonnage systématique de nos soixante kilomètres de côte. Dernièrement, donc, la Côte belge, s'est signalée dans l'actualité par...
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Un scénario catastrophe
Face au réchauffement climatique, la Flandre se prépare et envisage plusieurs scénarios. Dont un particulièrement radical: l'inondation préventive de la moitié de la Côte, de la Panne à Ostende, vers 2100. Quoique... Les auteurs de l'étude ont immédiatement démenti l'info, qui avait évidemment fait quelques vagues.
Une plus-value de 6,2% sur le marché immobilier
C'est, sur les 30 dernières années, le rendement rapporté par un investissement dans un appartement au littoral. Mais, attention, depuis 2014, pour la première fois, les anciens appartements - en clair les trucs moches en béton à même la digue - construits dans les années 60-70, ont affiché une baisse de prix.
20 millions d'euros pour le Zwin
D'ici 2016, la réserve naturelle fera peau neuve. Avec, notamment, un observatoire et un centre d'information tout neufs pour les visiteurs. Les anciens bâtiments, cages, étangs, mais aussi les chemins de promenade et les parkings seront supplantés par de nouveaux plans d'eau.
Une sale bête
Des chercheurs liégeois - fourberie communautaire? - ont récemment affirmé que les phoques gris de notre littoral étaient responsables de la mort de nombreux marsouins (un genre de dauphin en plus petit) en mer du Nord. Des marsouins que, bien souvent, ils ne mangent même pas! Sans doute une conséquence de la surpêche. Qui entraînerait une concurrence meurtrière entre ces deux espèces toutes deux friandes de poisson.
35.000 tonnes de munitions (peut-être) prêtes à péter
Au large de Knokke, un arsenal impressionnant enfoui après la première Guerre mondiale menacerait les côtes belge et néerlandaise. Parmi ces munitions, notamment, des gaz toxiques. Qui pourraient être un jour heurtés par la proue d'un bateau de pêche qui braverait, disons tout à fait involontairement, l'interdiction de naviguer dans le secteur... Et qui pourraient, disons, dévaster le littoral... Mais, point d'inquiétude, honnête baigneur, les autorités se veulent rassurantes. On ne va pas gâcher la saison touristique pour une micro-fissurette dans une arme de destruction massive, quand même.
Une épave à classer
C'est un bateau en bois de 35 mètres, en très bon état, qui repose sur les fonds marins au large d'Ostende. Probablement un voilier du 19e siècle, ce qui lui vaut sa reconnaissance en tant que patrimoine à classer. Sur les plus de 200 épaves enregistrées en Mer du Nord, le bateau-phare Westhinder, échoué en 1912, et le destroyer anglais HMS Wakeful, coulé en 1940, ont déjà rejoint la liste. Un sous-marin allemand de la Première Guerre mondiale pourrait suivre le même chemin.