
Gent Jazz Festival: les bonheurs du vendredi 13

Une affiche gagnante, donc, avec sur scène les déjà mythiques Jamaican Legends (et ce n’est pas un vain mot), le duo mexicain Rodrigo y Gabriela et Gabriel Rios, le plus gantois des Portoricains.
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Le voyage musical commence en douceur vers Puerto Rico et New-York, avec pour guide le chanteur globe-trotter Gabriel Rios.
De retour au Gent Festival en formule intimiste ‘solo’, rejoint par ses amis Ruben Samama à la contrebasse, Amber Docters Van Leeuwen au violoncelle et monsieur Dick van der Harst, ce soir au bandonéon, Rios se frotte avec bonheur à un répertoire audacieux.
Le petit chéri de sa ville d’adoption adore contourner la facilité. Ainsi, il fera l’impasse sur ses hits «Broad Daylight», «Dauphine» et «Angelhead», pour privilégier une collection de titres rares ou inédits présents sur son dernier album en date, « Two Compilations », sans oublier les ballades portoricaines de son enfance.
Sensible, sensuel et racé ce Gabriel Rios, qui réussit à reconquérir un public déjà séduit en le prenant à rebrousse-poil.
« Good night cruel world »!
Les Jamaican Legends nous invitent ensuite pour un voyage dans le temps, hallucinant et résolument jouissif. Les 4 ‘papys’ qui débarquent tout sourire sous la tente du Gent Jazz affichent un sacré CV. C’est tout simplement la crème de la crème de la musique jamaïcaine originelle. Ce quartet exceptionnel est au reggae, au ska et au dancehall ce que la roue est à la F1, et ce n’est rien de dire que ces charmants messieux ont de la patine!