

Envoyez-lui une vidéo avec votre question et discutez ensuite directement avec lui sur Internet, en vidéoconférence." Woufti! Dialoguer avec Elio! Qui répondra perso "dans son bureau au 16 rue de la Loi", comme si j’y étais avec Lui! Les miracles de la technologie, quand même…
En plus, c’est ultra-fastoche. Il suffit d’enregistrer une petite vidéo sur YouTube.com ou sur Vimeo.com (faudra que je demande à Louloute 2 comment on fait). Après, on prévient Elio par e-mail ([email protected]) qu’on lui a posé une question sur YouTube ou sur l’autre machin chose, en n’oubliant pas de spécifier le lien vidéo (re-explication de Louloute 2) et de laisser un numéro de téléphone pour nous joindre (ah, ça je connais).
Autre possibilité: "Envoyer votre fichier vidéo via wetransfer.com ou dropbox.com" (re-re-Louloute 2). Après, quand Elio aura reçu toutes les vidéos des 10 millions de Belges potentiels qui ont une question à lui poser, rien moins que "quatre personnes seront choisies" pour cyber-papoter avec le Premier. Même qu’après, les conversations seront visibles sur le Net. Et si, par hasard, vous n’étiez pas choisi(e), no souçaï: vous recevrez une réponse écrite à votre question.
Je vous vois venir… A quoi ça va bien servir? Mais à faire de la communication moderne, tiens! C’est ultra-important, au jour d’aujourd’hui! Le politique qui ne "like" pas sur Facebook ou qui ne "tweete" jamais de messages super-méga-importants sur Twitter avec plein de "hashtag" (#), c’est un gros has been!
C’est quand même ultra-nécessaire de recevoir un tweet d’Elio qui nous signale qu’il est présentement en train de serrer des pinces au carnaval de Binche! D’ailleurs, Barack Obama "like" et "tweete" tout le temps. C’est dire si c’est fondamental. Et Barack, il fait des "hangout" avec ses 315 millions de compatriotes américains. Oui, j’oubliais: dialoguer en direct live via Internet, ça s’appelle faire un "hangout". Donc c’est normal qu’Elio se mette à "hangouter", lui aussi.
En plus, c’est pratique: plus besoin de journalistes! Avant, du temps de la communication à l’ancienne, on devait organiser des rencontres avec la presse, qui posait parfois des questions embêtantes. Et quand on faisait exprès de répondre à côté, il arrivait même que le journaliste insiste: oui mais, M’Sieur Di Rupo, vous ne répondez pas à la question…
Maintenant, quand on "hangoute", on choisit soi-même les questions auxquelles on veut bien répondre. Quel gain de temps et d’efficacité! Et puis, dans un pays compliqué comme le nôtre, ça permet aussi de veiller à ce que le hasard de la communication fasse très bien les choses.
Je ne serais pas étonné que les quatre questions choisies nous parviennent justement de Jan (Flamand, 65 ans), de Hilde (Bruxelloise néerlandophone, 37 ans), de Philippe (Bruxellois francophone, 48 ans) et d’Allison (Wallonne, 19 ans).
Seul petite inquiétude pour l’emploi du temps d’Elio: quand et comment va-t-il répondre par écrit aux milliers de questions posées mais non sélectionnées? Qui sait, peut-être que son service communication va lui donner un tout petit coup de main. En tout cas, moi, je like déjà le hangout d’#Elio lol 😉