
L'émission pour tous de Laurent Ruquier: clap première (bande-annonce)

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"Il y a des sujets qui divisent... Et l'émission qui rassemble." Victoire! Le slogan du nouvel access prime time de France 2, L'émission pour tous, affiche clairement son ambition: faire oublier l'accident industriel du talk-show de Sophia Aram et son mal nommé Jusqu'ici tout va bien qui a fait dégringoler les audiences de la chaîne à une vitesse pharaonique. Une belle claque. Pour rattraper ce mauvais coup, rien de tel qu'une bonne valeur sûre, un roi du petit écran accueilli comme le messie en temps de guerre: Laurent Ruquier.
L'animateur freinait pourtant des quatre fers à la rentrée scolaire de 2013 pour reprendre la case horaire du 18h30-20 h, créneau qu'il estimait plus assez prestigieux pour sa trempe... Difficile de chiffrer le montant du salaire ou la hauteur des promesses qui l'ont convaincu de revenir en prélude du JT. Même si aucun "On" n'est venu se placer dans le titre de ce programme, à l'image de On n' demande qu'à en rire ou d'On n'est pas couché, son nouveau divertissement, produit encore une fois par sa complice Catherine Barma, reprend les codes de ses gloires d'antan. Un plateau et beaucoup, beaucoup de chroniqueurs. Isabelle Alonso, Pierre Bénichou, Jean-Marie Bigard, Steevy, Isabelle Mergault, Titoff, Christine Bravo, Yann Moix... sont déjà prévus au programme! Du réchauffé, se gaussent certains.
Confortablement installé dans son rôle de chef d'orchestre, Laurent Ruquier reçoit depuis lundi des intervenants issus de la société civile pour aborder des problèmes de société avec légèreté. Et son rire tonitruant, évidemment, placé çà et là donne la mesure. Divisé en deux parties comme le Grand Journal en face sur Canal, ce talk-show accueillera une personnalité en deuxième partie. Le pitch prudent et peu novateur a essuyé déjà beaucoup de critiques, et ce avant même la diffusion de son tout premier numéro. Comme celle aussi d'avoir piqué certains chroniqueurs dans l'équipe de son principal concurrent Touche pas à mon poste de D8. Ce à quoi a rétorqué un Ruquier vindicatif: "Franchement, on ne peut pas me reprocher de prendre Annie Lemoine que j’ai fait travailler cinq ans dans On a tout essayé , ou Jérémy Ferrari que j’ai fait découvrir dans On n' demande qu’à en rire . Quant à Stéphane Bak, je crois qu’il n’est allé qu’une fois dans Touche pas à mon poste … Je ne me serais pas permis d'aller débaucher son équipe de jeunes: comme Gérard Louvin ou le jeune et talentueux journaliste sportif Gilles Verdez que toutes les télés s’arrachent depuis des années!" Jusqu'ici tout va bien?