Les Ardentes 2013: Hanni el Khatib, le sex-appeal

Brut de décoffrage, gomina et tatouages, le Californien Hanni el Khatib a tout du mâle dominant. De ceux qui font du gros rock crasseux qui fleure bon l'huile, la bière et la transpiration.

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Le reste de la team, devenue quatuor cette année avec la sortie du second album "Head in the Dirt", est dans le même esprit: viril.

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Pas de chichis, en deux riffs de guitares, nous voilà transportés dans une salle de concert poussiéreuse de l'Amérique profonde dans les 50's, où l'on imagine bien quelques Harley Davidson garées devant l'entrée. Rien de plus normal: le crooner puise son inspiration au coeur d'un répertoire riche, allant de Johnny Cash à Sam Cook.

 

Du rock'n'roll bien teigneux servi sans fioritures et sans aucun blabla, à peine un bonjour et un "Thank you" je m'en foutiste, le bonhomme n'est pas là pour faire des politesses, mais bien du garage.

 

Son saturé, guitares tranchantes, l'ambiance est moite et primale quand le chanteur entame Build. Destroy. Rebuild mais se veut presque sentimentale avec Skinny Little Girl. Enfin, dans une certaine mesure.

 

Les solos de grattes s'enchaînent jusqu'au fameux Fuck It. You Win. abrasif à souhait. Bref, difficile de résister face à autant de détermination brute. Mais surtout, face à un set aussi tendu, électrisant, et ultra-sexuel, soyons rationnels. Mais où sont les groupies? 

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