
Les Diables au Brésil - Une bonne affaire?

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On l’attendait depuis 2002. Les Diables Rouges sont enfin qualifiés pour la phase finale d'une grande compétition de foot, et de surcroît dans le pays des artistes du Joga Bonito ("le beau jeu"). Ce triomphe n'est pas qu'une question de fierté nationale. Il est une bonne nouvelle pour beaucoup de monde.Quand le foot va, tout va. Le sponsoring, d’abord. On peut supposer que les contrats des 12 sponsors principaux de l’Union belge (hors partenaires TV) seront renouvelés sans peine, et sans doute à des tarifs plus élevés. Pour ING, c’est déjà fait. Sponsor du corps arbitral depuis trois ans, l’organisme bancaire a prolongé jusque après la Coupe du monde 2018 un contrat qui, initialement, courait jusqu’en juillet 2014. Lorsque l’équipe nationale était au plus bas, certains se faisaient tirer l’oreille pour resigner. Aujourd’hui, on fait la file. Il y a aussi un bénéfice financier direct pour l’Union belge. Une participation à la Coupe du monde coûte de l’argent, en termes de voyage, logement et primes accordées aux joueurs, mais elle rapporte également. La Fifa redistribue une partie de ses bénéfices aux équipes participantes en fonction de leurs résultats. Et plus on va loin, plus on touche. On connaît le principe, mais il faudra attendre le décompte final.