Les tribulations d’une caissière

Par Thierry Van Wayenbergh Vendredi 19 juin 2015 21:27
Temps de lecture : 1 minute

"J’veux qu’on chope cette putain de madone des supermarchés", se fâche le chef teigneux de Solveig, lorsqu’il apprend qu’un blog d’une jeune caissière dénonce le peu de cas fait par la grande distribution envers ses petites fourmis ouvrières.

C’est que ce n’est pas bon pour l’image, et encore moins pour les ventes. Mais cette caissière enregistre l’équivalent de 5 tonnes par jour d’articles, donc respect! C’est le message assené par Rambaldi au fil d’un récit tiraillé entre la dénonciation sociale et la comédie romantique un peu balourde.

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Adaptant le livre d’une vraie caissière et de ses vraies misères, Rambaldi sert une guimauve trop sucrée, trop colorée, trop gentiment naïve qui déssert son propos. Dommage pour Déborah François, qui porte pour la première fois tout un film sur ses jolies épaules et qui est très à l’aise dans l’art difficile de la voix off.

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