Marie Dubois n'était pas que la Juliette de Bourvil

Toute une carrière résumée à un seul film dans lequel elle n'a même pas le premier rôle. C'est injuste mais Juliette dans "La grande vadrouille", celle dont est amoureux le personnage de Bourvil, c'est la Marie Dubois qui est entrée dans les coeurs du public.

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Injuste car la comédienne, marquée par un regard d'une si belle douceur, est passée chez Truffaut ("Tirez sur le pianiste", "Jules et Jim"), Godard ("Une femme est une femme"), Rohmer "(Le signe du lion"), Resnais ("Mon oncle d'Amérique") et même chez Visconti ("L'innocent")…

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Injuste aussi car souvent reléguée au second plan – elle, qui ne s'est jamais parée des oripeaux de la star mais fut une remarquable ouvrière du cinéma français. Elle qui a aussi oeuvré dans la vague populaire sous la direction de Lautner ("Le monocle noir"), Verneuil ("Weekend à Zuydcote", Molinaro ("La chasse à l'homme")…

L'annonce de sa disparition à l'âge de 77 ans – elle souffrait d'une sclérose en plaques - provoque sur les réseaux sociaux une vague de sympathie qui semble traduire l'affection – discrète mais sincère – que lui portait le public.

Sa filmographie complète sur wikipedia.

Quelques extraits de sa carrière

Tirez sur le pianiste

Marie Dubois, sur scène avec Serge Lama

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