
Nuits Botanique: Voyage psychédélique pour Animal Collective

Les New-Yorkais, placés tous les quatre sur un pied d'égalité, s'emparent de la scène avec toute la dextérité d'un groupe qui a déjà plus de dix ans de carrière derrière lui. Ils enchaînent les morceaux au rythme de leurs hochements de tête, aussi hypnotiques que leur musique. Hochements de tête que la salle aura vite fait de copier, formant une vague géante dans la fosse du Cirque. Les musiciens échangent leurs rôles, tour à tour, guitariste sur une chanson, chanteur sur l'autre, aucun n'échappe à la règle.
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Ils restent pourtant relativement distants, n'échangeant pratiquement pas un mot avec leur audience et proposent un set composé en majorité de nouveautés. Mais quand ils entament les premières notes de « Brothersport » ou plus tard de « Summertimes Clothes », le public surchauffe, et devient sautillant. Les flashs colorés accompagnent en toile de fond les harmonies acides et parfois très exigeantes du groupe, nous emmènent dans un trip proche du rêve, ou du cauchemar, c'est selon. C'est d'ailleurs sur cette note contrastée que s'achèvera le show d'une heure trente des petits génies de Brooklyn.