Profession: chroniqueur mondain... à Palm Beach

Palm Beach, Floride. Lovée sur une île-barrière en face des Bahamas, la station balnéaire - trois fois moins peuplée que Knokke - recense 90 % de millionnaires et 12 milliardaires. Il y a notamment les Rockefeller, les Trump, les Vanderbilt et autres Kennedy. Mais aussi un certain José Lambiet. Un nom inconnu du grand public mais qui résonne pourtant dans tout Palm Beach. Car José est chroniqueur mondain. Et plutôt le genre fossoyeur que lécheur de pompes. Sous son sourire de M. Propre se cache même la pire langue de vipère de la Côte est. Vices cachés, liaisons adultérines, violences conjugales. Ce Wallon père de famille passe ses journées à traquer les faux pas des people et à livrer leur vie privée en pâture sur son site gossipextra.com. Et il adore ça. Mais comment fait-on pour en arriver là? Rencontre, dans un français particulièrement vert, avec le Belge qui fait trembler les stars...

Comment avez-vous atterri en Floride alors que vous viviez dans le Pays de Herve? 

José Lambiet - Je suis venu aux USA à 17 ans lors d'un échange étudiant et je n'ai plus jamais voulu rentrer.  C'était comme si je me réveillais. Tout était plus facile, l'école y compris. Comme je jouais un peu au foot, on m'a pris comme shooter dans l'équipe de foot américain et j'ai obtenu une bourse pour mes études de journalisme.

Ce qui vous a mené en Alaska...

J.L. - Oui, je bossais pour le Fairbanks Daily News-Miner, un journal destiné aux mineurs d'or et distribué par un petit avion. Sans doute le plus petit quotidien des States! C'était extraordinaire mais c'était le bout du monde. D'ailleurs, il n'y avait que deux Belges. Un curé flamand qui prêchait aux Esquimaux, et moi.  

Il y a des people en Alaska?

La suite de la rencontre dans le Moustique du 5 mars 2014.