
Restless

Mais cette fois, ce n'est pas exactement à Van Sant (My Own Private Idaho, Gerry, Elephant) qu'ils reviennent, mais plutôt à son jeune couple vedette: Henry Hopper, fils de Dennis et surtout Mia Wasikowska, dont la coupe garçonne et l'allure mutine rappellent Jean Seberg.
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Ils nous font littéralement craquer, et pas que pour leur garde-robe vintage, dès la première rencontre. En l'occurrence, lors de la cérémonie funèbre d'un jeune inconnu. En effet, Annabel et Enoch écument tous deux les enterrements.
Chacun avec ses raisons. L'amour, on s'en doute, va s'en mêler. Et l'on suit doucement cette gentille petite noce funèbre jusqu'à ce que Van Sant, ne sachant plus que faire d’un scénario bien mince teinté de fantastique, ne tombe dans les travers violonesques de la love story. Dommage que Gus, grand amoureux de l’humain en général, ait cru bon de caresser le public dans le sens du poil. La mort cinématographique ne nous avait jamais semblé si douce…
Restless
Réalisé par Gus Van Sant (2011). Avec Mia Wasikowska, Henry Hopper, Ryo Kase - 95’.