
Robin Thicke - Blurred lines

Il suffit d'allumer la radio, de boire un verre dans un bar ou d'aller danser pour entendre sa voix. C'est simple, depuis mars et la sortie du morceau Blurred Lines, Robin Thicke est partout. Et qu'importent les polémiques qui le traitent de sexiste à cause du clip où se trimballent des mannequins dénudés... "Si mes vidéos sont avilissantes, alors les peintures du Louvre le sont aussi" explique-t-il. Parce que ses beats chaloupés, son groove et son smile ne donnent qu'une envie: profiter de l'été. Pourtant, le Canadien de 36 ans est loin d'en être à son coup d'essai.
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Dès 16 ans, influencé par son père producteur, Robert Charles Thicke se lance dans l'industrie musicale et façonne des mélodies pour les autres. Brandy, Mariah Carey, Mary J. Blige, Michael Jackson... Ce garçon aux doigts d'or, fan de pop et de R&B, compose et collabore pour les plus grands. Et décide enfin, en 2002, de sortir son premier album solo "Cherry Blue Skies". Succès confidentiel, le beau gosse ne désespère pas pour autant et sort disque sur disque, gravissant lentement les marches des charts. Onze ans plus tard, l'étincelle se produit enfin sous la houlette du génialissime producteur Pharrell Williams. Le résultat n'est fondamentalement pas novateur, mais carrément enivrant. Un disque construit pour faire la fête, teinté d'un R&B sexy à la Justin Timberlake. Et le bonhomme ne se prive pas des collaborations: on retrouve ici un autre boy en pleine explosion, le rappeur Kendrick Lamar sur Give It 2 U. D'autres petites bombes comme le très Motown Ooo La La ou le jazzy In Top Of The World s'embrasent pour fonder des refrains délicieusement catchy. Allez hop!, un cocktail, des glaçons et une piscine. Il n'y a plus qu'à allumer la stéréo.
Marie Frankinet