Rock Werchter - Fidlar et la manière

Jeudi, début d’après-midi, le coup d’envoi de Rock Werchter passe par l’inauguration d’une nouvelle scène : le KluB.

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Si l’architecture du lieu ne révolutionne pas les traditions estivales (un chapiteau de plus sur la carte des festivals), l’intérêt est ailleurs. On vient ici pour découvrir les grands noms de demain. Diva en devenir et groupes alternatifs profitent ainsi de leur passage en terre louvaniste pour franchir le grand saut : du buzz à l’embrasement médiatique, de l’underground à la tête d’affiche.

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Nouvelles tronches issues de la scène punk californienne, les quatre gamins de Fidlar (acronyme de "Fuck It Dog, Life’s a Risk") ouvrent les hostilités. Les mecs enfourchent leurs guitares et culbutent des casiers de riffs dopés au Red Bull. C’est énergique, bien balancé, mais hyper référencé. On a souvent l’impression d’écouter une version aseptisée des Black Lips ou une copie carbone – carbonisée ? – de Green Day.

 

Dans la vraie vie, Fidlar remplirait péniblement l’arrière salle d’un bar de 50 personnes, dans le KluB du festival Rock Werchter, la formation américaine se produit devant 5.000 festivaliers frais comme des gardons et chauds comme la braise. C’est là tout l’art et la manière de faire découvrir aux gens un groupe émergent.  Dès le premier tour, c’est pari gagné pour le KluB.

 

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