ROCK WERCHTER: Jack White, le sauveur

Par Luc Lorfèvre Vendredi 19 juin 2015 21:27
Temps de lecture : 2 minutes

"Pour Jack White, le rock vintage n'est pas une mode pour magazine branchouille. C'est sa raison de vivre," écrivions-nous en conclusion de notre chronique sur son premier album solo "Blunderbuss".

On ne croyait pas si bien dire. Ce vendredi, alors que le soleil se couchait sur la plaine du Brabant flamand, il a offert une prestation blues de toute beauté. De toute pureté aussi. On rappelle le pitch. Pour son premier album solo, Jack "le blanc" n'a jamais été autant entouré. Chaque jour, il débarque dans la ville où il va jouer avec deux formations: un groupe de cinq mecs, un groupe de cinq nanas.

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Que des pointures. Peu avant de monter sur scène, il décide quel combo va l'accompagner sans donner bien sûr la liste des morceaux qu'ils -ou elles- vont devoir interpréter. A Werchter, on a eu les mecs et on s'est pris une solide claque. Country, rock, jazz, bluesy, garage... Jack malaxe tous les styles et même tous les répertoires. Un coup, il puise dans les White Stripes (Hotel Yorba, The Hardest Button To Button, l'inévitable Seven Nation Army), un coup il insiste sur "Blunderbuss" ou fait une incursion chez The Raconteurs (Top Yourself).

Ca joue de la gratte, de la contrebasse, du banjo, de l'orgue, du violon. Ca joue bien et ça fait du bien. Le lascar en a sous le chapeau, dégaine les riffs plus vite que son ombre et ses desperados du soir s'amusent comme des fous. Pour voir les filles, il faudra courir dans un autre festival mais en attendant, Jack White rejoint The Cure dans les meilleurs moments du festival. On va se remettre "Blunderbuss" à fond dans l'auto-radio en rentrant ce soir. Pardon, cette nuit.