ROCK WERCHTER: Pearl Jam, la leçon de sincérité

Par Luc Lorfèvre Vendredi 19 juin 2015 21:27
Temps de lecture : 2 minutes

Encore plus que The Cure, Pearl Jam a fédéré tous les publics ce vendredi soir avec une prestation généreuse qui inspire une fois de plus le respect.

Après plus de vingt ans de cohabitation,Eddie Vedder, Stone Gossard, Mike McCready, Jeff Ament et Matt Cameron restent toujours ces potes animés par la flamme rock que rien ne détournera de leur cause commune. C'est admirable de voir des musiciens d'une telle stature s'amuser comme des gamins, de prendre réellement du plaisir à rejouer ses classiques, de s'enthousiasmer sur des reprises décalées (la citation d'Another Brick In The Wall de Pink Floyd Public Image de P.I.L.), de s'échanger des regards complices et de convier sur scène fans et membres de leur entourage à chanter sur la reprise du bien nommé Rockin' In The Free Worldde Neil Young.

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C'est rare d'entendre un leader rendre un tel hommage à l'artiste qui l'a précédé sur scène. Eddie Vedder l'a fait à deux reprises à l'adresse de Jack White, pardon de "Mister Jack White". On le répète à chaque chronique les concernant, mais les gars de Pearl Jam n'ont jamais donné deux fois le même concert et jouent chaque soir comme s'il s'agissait de leur dernière prestation; ou de leur toute première. On appelle ça le respect. Avec The Cure et "Mister Jack White", c'est le groupe qui a attiré le plus de monde devant le Main Stage. Mentions spéciales à Better Man, pour la participation du public, à Alivepour les duels de grattes et à Rockin' In The Free World pour les sprints effrénés d'Eddie Vedder. Putain de gig!