

A l'écart des autres scènes et à au moins un bon 300 mètres de la Last Arena, l'Elektropedia Balzaal s'est posée fièrement dans une cuvette discrète entourée de terrils. Devant le podium en plein air, qui accueille quatre jours durant la crème des dj's, quatre tours géantes bombardent les party-harders de leurs projections LED. Et, cerise sur le gâteau, au sommet de ces tours et sur les pentes des terrils, des dizaines de spots illuminent de mille feux l'assistance. C'est bien simple, on se croirait dans une scène de Blade Runner....
Dès 15h00, c'est déjà la grosse foule. Les festivaliers se déhanchent sur les beats drum & bass, les mixes savants de producteurs internationaux, les remixe live des pionniers de Detroit ou les frappes intensives des nouveaux petits loups de Berlin. De nuit, c'est un spectacle encore plus surréaliste. Pas loin de 10.000 personnes sont complètement absorbés par les morceaux, tétanisés par les projections futuristes psychédéliques et hypnotisés par la science du groove des dj's. On retiendra notamment pour la nuit de vendredi à samedi la prestation apocalyptique de la princesse Russe Nina Kravitz. Si l'Elektropedia Balzaal n'est pas la plus grande discothèque plein air (il y a aussi Tomorrowland), c'est sans conteste une belle surprise et une magnifique cadeau offert cette année par Dour à son public.