
Sécurité: faut-il développer les PLP?

C'est quoi?
Les premiers partenariats locaux de prévention ont éclos au début des années 90 en Flandre, s’inspirant d’un dispositif déjà en place au Royaume-Uni. Principe: mobiliser les citoyens pour qu’ils participent à la sécurité d’un quartier lors de leurs activités quotidiennes. Très nombreux en Flandre (plus de 600), les PLP se font bien plus rares au Sud du pays (une grosse septantaine).
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Comment ça marche?
Si les habitants aperçoivent des individus ou des comportements suspects, ils contactent un coordinateur désigné qui transmet ces informations au policier de liaison. Après vérification, d’une plaque d'immatriculation par exemple, les forces de l’ordre décident éventuellement d'envoyer quelqu'un. Une sacrée économie de temps et de moyens, pour la police.
Avec quels risques?
Le principe même refroidit de nombreux citoyens ou décideurs politiques locaux. Un doux parfum d’Amérique, et son obsession sécuritaire, souffle sur le concept et inquiète. Mais des garde-fous existent qui permettent d’éviter la naissance de petites milices. Une charte et un règlement sont signés et chaque membre est tenu de les respecter sous peine d’exclusion en cas de manquement(s) grave(s).
Et concrètement?
Associé à un territoire bien déterminé, un partenariat local de prévention peut être d’origine citoyenne, policière ou même communale: "Il ne concerne d’ailleurs pas uniquement les citoyens. A Jodoigne, nous avons un PLP commercial. Ce sont les commerçants qui se sont unis pour communiquer sur la présence d’arnaqueurs ou de faussaires par exemple", explique Jacques Vandenbosch, chef de la zone de police Brabant wallon Est. Les PLP peuvent couvrir tout un village ou simplement quelques quartiers.
Plus d’infos https://www.besafe.be/fr/plp