
Vous êtes en sécurité ! Ou pas…

Rien que dans la station de métro « Pétillon » à Bruxelles, 29 caméras de surveillance (sur 44) ne sont pas connectées à la centrale de contrôle. Ce serait pareil dans tout le réseau de la Stib. Autrement dit : pas la peine de faire des grands gestes si vous êtes en danger, personne ne viendra vous aider ! Tout ce que les autorités pourront faire, c’est visionner les images après coup pour tenter de retrouver votre agresseur… C’est pareil pour les caméras installées dans les bus du réseau TEC ! Comme nous l’explique le porte-parole de la société de transport en commun, les images sont stockées sur un serveur et peuvent être visionnées uniquement sur décision du procureur du roi.
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Le constat n’est pas plus rassurant du côté des caméras installées dans les rues. En 2012, sur les 24 caméras de sécurité namuroises, 21 étaient défectueuses. Trois ans plus tard, le SPW, qui gère ces caméras, affirme qu’elles ont « presque » toutes été réparées… Pas toutes, donc.
Les radars routiers
Installés pour empêcher les accidents graves, les radars ne fonctionnent pas non plus en permanence. En 2012, seul un radar sur sept était activé ! Quant aux six autres… vandalisés ou endommagés lors d’accidents de la route. Selon la police fédérale, ces problèmes ont été résolus depuis, mais les radars ne sont pas toujours prêts à flasher pour autant… Ils sont parfois désactivés selon une logique mystérieuse.
Autre petit kwak : les radars-tronçon, qui fonctionnent avec des caméras infrarouges, ne reconnaissent pas les plaques d’immatriculation personnalisée. Comme ça, vous savez. Ce n’est pas pour ça qu’il faut pousser sur le champignon…