Orchestral manoeuvres in Brussels Summer Festival

Les nostalgiques de OMD en ont eu pour leurs oreilles et leurs souvenirs new wave avant les pop alternatives de Aaron et Archive.

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D'entrée, ils ont largué "Enola Gay". En final, ils ont branché "Electricity" à fond. Et entre les deux, un show enfilant d'autres hits plus oubliés. Orchestral Manoeuvres in the Dark a merveilleusement réveillé son répertoire new wave rappelant à quel point le groupe fut un phare des années 80. En méga forme, sautillant et dansant, le chanteur Andy McCluskey (quelle santé!) avait son public acquis et nostalgique bien en main, même pour faire passer quelques titres plus faiblards. Le clavier de Paul Humphreys  a fait le reste pour faire danser les nombreux nostalgiques de OMD balançant entre "Maid of Orleans", "Souvenir", "Locomotion", "Forever Live and Die" ou "Tesla Girls". Les Anglais ont même réussi à faire taire les menaces de pluie tant redoutée. Ils sont quand même forts, non?

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La soirée s'est prolongée sur la Place des Palais bien garnie, en mode clavier électro et voix bien en place avec Aaron, un peu les arrière-petits cousins français de OMD perpétuant la tradition electropop tout en la modernisant. Après un démarrage excellent, une légère monotonie a gagné le set malgré un répertoire bien installé d'où a émergé le hit du groupe, U-Turn.

Pour bien cloturer le Brussels Summer Festival, restaient encore les très attendus Archive. Le groupe british emmené par Darius et Danny n'a pas déçu les nombreux fans de son style éclectique croisant électro-rock et hip hop dans une belle atmosphère black-blue...belge. Un super final, mystique et inspiré, d'un festival bien balancé et bien organisé.

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