
Charleroi Airport: les 5 chiffres de la réussite

Malgré le positionnement de Ryanair à Bruxelles et le coup de massue asséné par la Commission européenne en 2014 –qui a revu son loyer payé à la Région Wallonne de 3… à 15 millions d’euros-, l’aéroport de Charleroi n’a pas freiné son envol. Chiffres à l’appui, décryptage de cette success-story.
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2ème aéroport le plus ponctuel au monde
Boosté par la précision du low-cost, mais aussi par son contrôle du volet commercial et opérationnel –ce qui n’est pas le cas de Zaventem-, Charleroi Bruxelles-Sud (BSCA) a été élu 2ème aéroport le plus ponctuel au monde. Un argument-massue.
40% de vols ethniques
Outre les city-trips et de plus en plus de vols business, BSCA fait ses choux gras sur les passagers ethniques, soit ces personnes d’origine italienne, espagnole, turque ou magrébine qui troquent désormais la voiture contre l’avion pour aller rendre visite à leur famille. «On a développé là un très bon business, lâche Jean-Jacques Cloquet, administrateur délégué de BSCA. Au lieu de descendre une à deux fois sur l’année, ils prennent désormais trois à quatre vols par an!».
6.5 millions de passagers par an
Surfant sur le succès du low-cost –sans aucun doute la première clé de sa réussite- le tarmac carolo affiche aujourd’hui quasiment le tiers de la capacité de celui de Bruxelles National. Pas mal pour un petit aéroport low-cost régional.
55% de revenus «non aviation»
Si vous êtes passé par là récemment, cela ne vous aura pas échappé: chaque m2 du terminal carolo est destiné à générer des profits. Parmi les stratégies commerciales utilisées pour les maximiser, citons l’obligation de passer par le free-tax pour se rendre à la porte d’embarquement ou l’affichage du numéro de celle-ci à la dernière minute afin de faire stagner le client dans la zone commerciale…
12 escaliers motorisés
Toujours à l’affut de nouveaux services pour accroitre ses revenus, BSCA met aussi la main à la poche sans escompter de valeur ajoutée. En témoignent ses 12 chaises motorisées pour faire monter à bord les personnes à mobilité réduite. Une très jolie exclu européenne.
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