
Réfugiés: parole de bénévoles

"Je n'ai jamais vu ça, j'ai été souvent confronté à l'inverse, à des manifs antimigrants, à des slogans hostiles. Mais à un tel mouvement de solidarité populaire, jamais."
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Freddy Simon, directeur du centre d'accueil de la Croix-Rouge à Tournai.
"C’est quoi l’humanité, c’est quoi être un homme? C’est dire qu’on ne peut pas accueillir "toute" la misère du monde parce qu’on n’aurait pas assez pour prendre en charge nos S.D.F.? Mais dire ça, ne pas accueillir, ça revient à quoi? A accepter les noyades et les camions remplis de cadavres asphyxiés!"
Fred Wilbaux, fondateur de "Tournai Refuge".
"Ces gosses auraient pu être à la place d'Aylan Kurdi. On pleure un enfant mort et on ne s’occuperait pas des vivants?"
Léonie, 39 ans, venue avec son fils de 4 ans.
"On n'est pas à l’abri de désillusions: des profiteurs, des extrémistes, des machos, des homophobes ou des racistes, il y en a sans doute. Mais pas plus que dans la société belge."
Marie-Chantal, retraitée.
"Dormir à trois dans une chambre et pour même pas 30 € par mois… Si ça c’est profiter, c'était quoi leur situation quand ils ne profitaient pas?"
Serge, 44 ans, cuistot.
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Et notre dossier web "Crise des réfugiés".