
Les Diables Rouges à l'Euro

Qui y sera?
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Avant les derniers matchs de la phase de groupe, 16 équipes ont déjà leur billet en poche. Les grosses cylindrées, telles l'Allemagne, l'Espagne, l'Angleterre, la France, la République Tchèque et le Portugal seront de la partie. A leurs côtés, on retrouve le Pays de Galles, l'Autriche, l'Irlande du Nord, l'Islande, l'Albanie, la Pologne, la Roumanie et la Suisse. Les grands absents sont les Pays-Bas. Derniers de leur groupe, les Oranje doivent espérer un faux pas de la Turquie pour obtenir un ticket pour les barrages. Ceux-ci auront lieu en novembre.
Les Diables et l'Euro
L'Euro existe depuis 1960 mais les Diables n'y ont participé que quatre fois... En 1972, ils atteignaient les demi-finales et en 1980 ils s'inclinaient en finale face à l'Allemagne. La campagne suivante, en 1984, voyait les Diables sortis dès les phases de groupe. Il a fallu attendre 2000 pour revoir la Belgique dans la compétition. Cette année-là, notre pays co-organisait le tournoi avec les Pays-Bas et était donc qualifié d'office. Malheureusement, le tournoi a tourné très vite à l'échec: les Diables ont été éliminés au premier tour, après deux défaites face à la Turquie et l'Italie.
Le record possible de l'Espagne
Tous les 4 ans, après la finale, l'équipe victorieuse soulève le trophée original de l'Euro, une œuvre en argent de 8 kilos, créée en 1960 par la maison Arthus-Bertrand, qui reste la propriété de l'UEFA. On offre aux vainqueurs une réplique plus petite. Mais il est prévu que la nation qui remporte l'Euro à cinq reprises - ou trois fois d’affilée - reçoive un trophée identique à l’original. Ce qui n'est encore jamais arrivé. Seule l'Espagne est en mesure de réaliser ce petit exploit, elle qui est sortie victorieuse des deux dernières éditions, en 2012 et 2008.
La victoire de l'Italie en 1968
Cette année là, la Squadra Azzura remportait son seul et unique Euro. Et doit cette victoire à un pile ou face... En demi-finales, l'Italie et l'URSS s'affrontaient à Naples dans des conditons météo difficiles. Au terme des prolongations, les deux équipes étaient toujours à égalité. A l'époque, les tirs aux buts n'existaient pas encore... L'arbitre, Kurt Tschenscher, a donc lancé une pièce de monnaie, comme le voulait le règlement. Et la victoire fut accordée à l'Italie qui deux jours plus tard remportait la finale face à la Yougoslavie.