Grévistes FGTB: des gars en colère, dégâts en pagaille

La grève générale d'hier, lancée par la FGTB contre les mesures d'austérité de Michel 1er, a donné lieu à de tensions. Grévistes ou non, certains "excités" devront rendre des compte.

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Barrages forcés
Un homme de 65 ans a été déféré devant le parquet de Liège pour avoir forcé deux barrages policiers installés à Saint-Nicolas pour canaliser la circulation, en vue des barrages filtrants organisés par les grévistes. Il a refusé d'obéir à un premier agent, qu'il a contourné dans sa voiture avant d'être interpellé par un second policier, qui s'est d'ailleurs senti menacé au point de sortir son arme. Le sexagénaire, inconnu de la justice, fera l'objet d'une citation accélérée devant le tribunal correctionnel de Liège pour rébellion armée.
 
Lames et barre à béton
À Seraing, cette fois, un barrage filtrant de la FGTB a été forcé par une BMW dont trois hommes sont sortis pour aller chercher des lames et une barre à béton dans le coffre. Un gréviste a reçu un coup de barre de fer sur la tête et a dû être emmené à l'hôpital. Un des agresseurs a également été blessé. Une enquête est en cours.
 
Tarmac brûlé
Barrages forcés et bagarres également sur la E40. Quelques 200 grévistes ont bloqué l'autoroute, utilisant du matériel de chantier pour allumer des feux à même le tarmac, notamment sur le pont de Cheratte. La Région wallonne estime les dégâts à plusieurs dizaines de milliers d'euros et a déposé plainte pour déprédation de domaine public afin que ces montants soient réclamés aux auteurs, identifiés par la police.

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