

Jérôme Colin est un garçon qui ne se laisse pas facilement abattre. Lorsqu’il apprend que le tournage de Hep Taxi! avec Laurent Ruquier tombe à l’eau (il doit se faire à Paris mais les autorités ont interdit les tournages dans les rues de la capitale), Jérôme entraine tout le monde sur un projet improvisé. Avec sa fougue juvénile et son énergie qui fait de son métier une mission, il décide de tourner un Hep Taxi! consacré à Bruxelles. Cette ville qui se vide de sa vie depuis qu’on y a instauré un lockdown et avance anesthésiée depuis la fermeture du métro, des magasins, des musées, des salles de spectacles, des bibilothèques et des écoles.
En réaction à cet état d’alerte – et son terrifiant niveau 4 où il est dit que la menace est “sérieuse et imminente” – Jérôme Colin et son équipe partent dans les rues de Bruxelles et tiennent taxi ouvert. La démarche est, à l’image du journaliste, enjouée, combative et à fleur de peau. But de la promenade: dire combien Bruxelles, malgré tous ses défauts, ne peut pas se permettre de se tenir ainsi à l’écart de la vie. Anonymes, personnalités, invités bookés, compagnons de passage, ils passent par le taxi pour dire “Bruxelles, je t’aime”, leitmotiv de l’émission de ce dimanche.
A Flagey, au parvis de Saint-Gilles, au cimetière d’Ixelles, il y aura ce à quoi Bruxelles ressemble en temps normal – un joyeux bordel. Il y aura de la musique, de la poésie, des rires, des dessins, des bisous et de l’envie d’en découdre avec la bêtise qui pousse tout vers le bas. Monté à l’arrache et donc gonflé d’adrénaline, un joli projet qui fait courant d’air dans un climat lourd, sombre et anxiogène.
Hep Taxi! Spécial Bruxelles je t’aime, Dimanche 29, La Deux, 22h45.