
La santé des ados laisse à désirer

Comme le propre d’un adolescent est de ne rien vous dire, pas simple de savoir si le vôtre est épanoui et suffisamment en forme… Ça tombe bien, le Service d’information “Promotion Éducation Santé” (Sipes) de l’ULB a tenté d’évaluer la santé physique et mentale des 10-20 ans encore scolarisés dans une grande étude quadriennale que Moustique a pu consulter. Qu’on se rassure tout de suite, certains résultats sont encourageants. Mais nos rejetons ne filent pas pour autant sur le droit chemin qu’on voudrait ne jamais les voir quitter. D’abord, ils ne bougent pas assez. Or, l’activité physique est primordiale, car elle augmente l’effet des hormones, renforce les os et développe les muscles.
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Seuls 15,8 % des adolescents déclarent pratiquer une activité physique au moins une heure par jour, comme le préconise l’OMS. Près d’un élève du secondaire sur vingt n’en fait même jamais et un sur dix se limite à une séance de sport par semaine. La directrice de l’étude et docteure en santé publique Katia Castetbon donne plusieurs explications à ce triste constat. Les infra-structures urbanistiques seraient pour commencer en décalage avec l’activité physique ordinaire. “Il n’y a qu’à voir Bruxelles. Quel parent oserait dire à son enfant de se rendre à l’école à vélo? C’est bien souvent trop mal sécurisé. C’est en train de changer grâce à l’apparition de nouveaux réseaux cyclables, mais il y a encore de gros efforts à faire.”
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