
Après les vacances, place à l’excellence

Notez ça dans vos journaux de classe. En septembre, l’enseignement francophone entame sa mue. Ou sa révolution. Mais là, les avis divergent. En attendant, les premiers établissements visés seront les écoles maternelles, où l’on comptera désormais plus d’institutrices et de puéricultrices. Dans les classes d’accueil, les petits arriveront désormais au moment de leurs trois ans. Et donc au fur et à mesure, tout au long de l’année. Jusqu’à présent, le dernier comptage se faisait en janvier pour déterminer le nombre d’institutrices. Et il était courant d’avoir fin juin des classes comptant jusqu’à 30 à 35 petits de trois ans pour un seul adulte.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Le renforcement en moyens humains est le démarrage du Pacte d’excellence.
Les directeurs, eux, recevront plus d’aide administrative. Aujourd’hui, une école fondamentale dispose, en moyenne, d’un tiers-temps comme aide administrative. Soit un plein-temps pour 1.000 élèves. À partir de septembre, chaque école pourra revendiquer un plein-temps administratif à partir de 500 élèves, avec la possibilité de se regrouper à plusieurs écoles pour y avoir droit. “Le renforcement en moyens humains est le démarrage du Pacte d’excellence. Cela doit permettre un travail plus collaboratif entre professeurs et un changement d’attitude global. Un directeur qui a plus de temps, c’est un directeur qui a plus de leadership éducatif et pourra mieux développer son projet d’école. Ce sont les prémices et prémisses pour réussir la suite”, explique le porte-parole de la ministre de l’Enseignement, Marie-Martine Schyns (cdH).
Pour découvrir la suite de l'article, rendez-vous en librairie à partir de ce mercredi ou dès maintenant sur notre édition numérique, sur iPad/iPhone et Android.