Affaires: c'est comment qu'on freine ?

Des médias qui jouent leur rôle, des “petits” élus qui ne veulent plus se taire et une opinion publique lassée... Le cocktail est explosif. Sale moment pour l’éthique. D’autant que, même après Liège et Bruxelles, on serait loin d’avoir ouvert toutes les casseroles.

Samusocial ©Isopix 

Ils se comportent comme des enfants de trois ans assis à côté du pot de confiture qui veulent faire croire qu’ils n’ont pas mis le doigt dedans. Avec un petit ton arrogant pour les uns (“je ne gagne que ce que je mérite”) et un flot d’apitoiement pour les autres (“pardon, j’étais dans ma bulle, je ne me suis pas rendu compte”). “Quand on entend les justifications des responsables de ces affaires, on a bien l’impression que ça ne va pas s’arrêter, assène Pierre Verjans, politologue à l’ULg. Après toutes les affaires en cours, on va commencer avec les régies communales, vous allez voir...”, poursuit-il.

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Ce qui flambe: des salaires (et des pensions à la clé) très élevés équivalents à de multiples fois le salaire moyen du Belge distribués à des politiques à tous les échelons. La boîte de Pandore est ouverte. Elle n’est pas près d’être refermée. “Beaucoup de responsables ont été pris dans une logique libérale comme si tout se mesurait avec ce qu’on gagne. C’est un basculement qu’on a observé à partir des années 80”, explique Pierre Verjans. Mais ce manque d’éthique, s’il frappe aujourd’hui la politique, concerne en réalité tous les grands patrons dans toutes les sphères. La population est au bord de l’écœurement. Cette intempérie va-t-elle durer longtemps ?

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