S’envoyer sûrement en l’air

Depuis les attentats de Bruxelles, des mesures ont été prises pour mieux défendre nos aéroports. Il est toutefois encore possible de parfaire leur protection. État des lieux de Charleroi Airport avec son directeur “sûreté”. 

Premier barrage filtrant à l’aéroport de Charleroi. ©Nicolas Sohy

Dès l’entrée du site, à partir de la pompe à essence, les caméras de surveillance suivent les véhicules qui se dirigent vers le Brussels South Charleroi Airport (BSCA). Certaines sont intelligentes et peuvent repérer les voitures en analysant leurs plaques d’immatriculation*. Ce matériel est géré par la police et non pas par les équipes de contrôle de l’aéroport, bien que les deux instances collaborent étroitement depuis les attentats de Paris. Le personnel de sûreté entre véritablement en scène à partir des trois parkings à disposition des visiteurs. Depuis le mois d’avril, grâce à un subside de 9 millions d’euros de la Région wallonne, la mobilité du site a été entièrement revue sur base de conseils d’experts israéliens. Des barrières modulaires ont en outre été intégrées sur les circuits routiers intérieurs. Ces obstacles télescopiques massifs et capables d’arrêter des camions-béliers à grande vitesse ont été enterrés dans le sol et se relèvent si le point de contrôle est forcé. Après les attentats du 22 mars 2016 à l’aéroport national de Zaventem, l’espace “kiss and ride” a lui été condamné. 

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