
10 choses à savoir sur Catherine De Bolle

Juriste
Née en 1970 à Alost, la Belge étudie d’abord le droit à l’université de Gand, de 1988 à 1993. Elle a notamment été juriste à la police fédérale et a participé à la mise en loi de la réforme des polices.
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Trop petite ?
Du haut de son 1m64, De Bolle a longtemps cru qu’elle ne pourrait pas entrer dans la police à cause de sa petite taille. Mais la taille minimum est diminuée dans les années 90, ce qui lui permet de commencer une formation d’officier à la gendarmerie dès 1994.
La première
Elle est la première femme à occuper le poste de commissaire générale de la police fédérale (et la plus jeune), mais aussi la première femme à rejoindre le comité exécutif d’Interpol comme représentante européenne, et désormais aussi la première femme à diriger Europol.
Woman power
Suite à cette dernière élection, elle a déclaré : « Je suis fière d’être femme et d’obtenir ce poste. C’est un signal positif pour toutes les femmes, et surtout les policières ».
Trio
Elle était en compétition pour ce poste avec le Tchèque Oldrich Martinu, l’actuel directeur général adjoint d’Europol, et le Néerlandais Wil van Gemert.
Dirigeante
Déjà à la tête de 12 000 policiers fédéraux, De Bolle a les épaules solides pour endosser le rôle de dirigeante d’Europol. L’agence représente plus de 1 000 collaborateurs, 200 officiers de liaison et une centaine d’analystes de la criminalité.
Légion d’Honneur
Le 17 octobre 2017, elle reçoit l’insigne d’Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur par l’ambassadeur de France qui a souligné l’esprit d’ouverture, d’entraide et de collégialité qui anime Catherine De Bolle et son collègue Claude Fontaine dans leurs relations avec les institutions françaises.
Soutenue
Sa candidature a fait l’objet d’une campagne diplomatique intense ces derniers mois pour convaincre les États membres de la soutenir. « Sans le soutien du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et de nos diplomates, je n’aurais jamais pu le faire », a-t-elle déclaré.
Projets
Avant de rejoindre Europol, elle voudrait concrétiser quatre projets chers à l’avenir de la police fédérale, comme le recrutement et la sélection de spécialistes du secteur IT ainsi que l’instauration de plus de liens avec les polices locales.
Succession
Dans cinq mois, un ou une nouvel(le) commissaire général(e) devra être nommé pour lui succéder à la tête de la police fédérale. Si le nom déjà murmuré est celui du chef de corps d’Anvers, Serge Muyters, il se dit en interne que peu importe le candidat retenu, succéder à Catherine De Bolle se révélera être une « mission suicide ».