
Sexisme: on a sondé les Belges

Ce week-end, les cérémonies des César et des Oscars ont évidemment fait allusion à l’affaire Weinstein. Quelques jours plus tôt, à la une du journal Libération, des actrices, productrices, humoristes clamaient: “On a subi. On s’est tues. Maintenant, on agit”. Pour un peu, la dénonciation du sexisme passerait pour un phénomène médiatique, confisqué entre Paris et Hollywood par des artistes qui ont été les premières à se plaindre, mais ne sont pas les seules à devoir être écoutées. On a donc sondé les Belges pour savoir s’ils se sentaient concernés. Les résultats sont clairs: très majoritairement, ils soutiennent la prise de parole des femmes, se reconnaissent dans ce ras-le-bol et regrettent qu’on avance si peu. Cette impatience est peut-être notre plus grand étonnement. En une génération, on est passé de femmes au travail qui constituaient des exceptions à une féminisation générale de l’emploi. Mais il reste trop de situations où, aujourd’hui comme hier, la femme se sent l’inférieure de l’homme. Plus question que ce soit encore le cas demain. Cela passera par des lois, plus sûrement par une éducation égalitaire entre filles et garçons. Femmes, hommes, parents, personne ne veut se contenter d’un rôle de spectateur du changement.
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