

Les dix villes les plus agréables pour vivre en 2018 sont d’abord Vienne, puis Melbourne, Osaka, Calgary (Canada), Sydney, Vancouver, Toronto, Tokyo, Copenhagen et Adelaïde (Australie). Seules deux villes européennes figurent dans la crème des métropoles les plus agréables, pour trois canadiennes, trois australiennes et deux japonaises. Par rapport à l’année dernière, quatre cités ont perdu leur place dans le top 10 : Hambourg en Allemagne, Helsinki en Finlande, Perth en Australie et Auckland en Nouvelle-Zélande. Mais pas en raison de mauvaises performances, simplement en raison du très haut niveau de compétitivité des autres villes. À noter que Vienne décroche la médaille d'or pour la première fois de son histoire, détrônant Melbourne qui était en tête cinq années d'affilée.
Pour réaliser son classement, EIU prend en compte une multitude de critères rangés dans cinq grandes catégories : la stabilité, la santé, la culture et l’environnement, l’éducation et les infrastructures. Le taux de criminalité, la menace terroriste, le risque de guerre, le système de santé, le climat, le degré de corruption et les restrictions sociales et religieuses sont autant de paramètres importants. C’est également le cas de l’accès au sport et à la culture, la gastronomie, les indicateurs de l’enseignement, la qualité et l’accessibilité du système éducatif, la mobilité, la qualité de l’eau mais aussi des logements de qualité. Pour celles et ceux qui s’étonnent de l’absence d’une ville comme Amsterdam dans le classement de tête, ce dernier critère a peut-être joué contre la capitale néerlandaise. L’accès à un logement de qualité pour un prix correct y est proche de zéro.
Dhaka, l'une des pires villes au monde pour vivre © Belga Image
La pire métropole de la planète pour habiter en 2019 est la capitale syrienne Damas. Dhaka (Bangladesh) et Lagos (Nigeria) complètent ce triste podium. Viennent ensuite, en commençant par les villes les moins bien classées, Karachi (Pakistan), Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée), Harare (Zimbabwe), Tripoli ( Libye), Douala (Cameroun), Alger (Algérie) et Dakar (Sénégal). Sur les plans culturel et environnemental, Dakar n’est pas si mal notée (59,7/100) mais ses notes en infrastructure (37,5/100) et en santé (41,7) sont sans appel. Quant à Damas, la note moyenne est médiocre: 30,7 sur 100.
Bruxelles, 29e du classement © Yeo Khee
Bruxelles est classée à la 29e position. Une place tout à fait honorable quand on connaît sa situation catastrophique en termes de mobilité diront les mauvaises langues. Une position qu’elle partage avec la ville allemande de Dusseldorf, mais qui représente quand même une chute de cinq places par rapport à l’année précédente. La capitale belge figurait alors à la 24e place. Mais une régression qu’il faut toutefois relativiser, car elle ne signifie pas une baisse de sa qualité de vie. C’est simplement que d’autres villes ont davantage progressé. De manière générale, la majorité des villes figurant dans le premier du tiers du classement (80 au moins sur 100) ont vu leur niveau de vie s’améliorer.
La très grande majorité des villes les mieux classées ont un point commun : celui d’être de taille moyenne dans un pays riche. "Plusieurs villes du top 10 ont une relativement basse densité de population. Cela peut amener à disposer d'une série d’activités de loisirs sans avoir en même temps le taux de criminalité important qu’apportent des infrastructures surchargées. Six des villes du top 10 se trouvent au Canada ou en Australie, possédant respectivement des densités de population de 3,2 et 4 personnes à kilomètre carré. Les densités sont beaucoup plus élevées à Vienne (106,7) et Osaka (347,8) mais leurs populations sont relativement moins importantes que celles de grosses métropoles comme New York, Londres ou Paris", notent les auteur du classement.
Paris, 19e dans le classement © Paul Dufour