Vague de chaleur: quels sont vos droits au travail?

En ce lundi, c’est certainement l’un des principaux sujets de conversation à la machine à café. Cette semaine, il va faire chaud. Très chaud. 28 degrés à la mer, 32 dans le centre, 34 en Campine… mardi sera le jour le plus lourd cette semaine.

Vous n’avez pas la chance d’être en vacances? Comme de nombreux travailleurs, vous avez des droits en cas de fortes chaleurs. Par temps de canicule, les employeurs sont obligés de prévoir plusieurs mesures pour rendre plus confortable la vie de leurs travailleurs: les protéger du rayonnement solaire direct, assurer la distribution de boissons rafraîchissantes gratuites et installer un dispositif de ventilation artificielle dans les 48 heures. Les employés ont également le droit d’avoir des moments de repos. Ces temps sont déterminés par la valeur WBGT (valeur qui tient compte de la température et du taux d’humidité dans l’air). On parle de charge physique de travail "légère ou très légère" lorsque la valeur WBGT est égale ou supérieure à 29. Les travailleurs ont alors droit à 15 minutes de repos par heure. La charge physique de travail est considérée comme "moyenne" (travail en position debout) lorsque la valeur WBGT est de 26 et "très lourde" (travaux de terrassement) lorsque cette valeur est de 18.

Si malgré les mesures prises par l’employeur, les contrariétés persistent, le patron peut soit accorder plus de périodes de repos, soit instaurer un chômage temporaire. Une période pendant laquelle le travailleur touche des allocations de chômage de l’ONEM "qui, entre autres dans le secteur de la construction, sont complétées par une allocation d’un Fonds de Sécurité d’Existence", peut-on lire sur le site du SPF Emploi.

En vacances ou au travail, comme lors de chaque vague de chaleur, les conseils classiques restent d'application: éviter l’effort physique, se protéger du soleil, s’hydrater suffisamment, éviter l’alcool et ne pas sortir entre 12 h et 15 h.