
Il n'y a pas de mal à se faire du bien, voici 5 bonnes nouvelles pour la planète

Depuis son arrivée au pouvoir, le président du Brésil, Jair Bolsonaro, s'ajoute à la liste des dirigeants dangereux pour le futur de notre planète (coucou Donald Trump). Heureusement, partout dans le monde, les initiatives se multiplient pour sauver l'environnement. Préservation des espèces, zéro-déchet, parc éolien, les bonnes nouvelles sont largement moins nombreuses mais existent. Et, de temps en temps, ce n'est pas plus mal de mettre en lumière ce qui va bien.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Davantage d'animaux protégés
Genève abritait la 18e conférence internationale du CITES ayant pour but de réglementer le commerce international d'espèces animales et végétales menacées. Lors de cet événement, différentes espèces sont ajoutées ou supprimées des listes de protection. Cette fois, la girafe, menacée d'extinction silencieuse en Afrique, le concombre de mer ou encore le requin-taupe ont été ajoutés. Ceci a pour effet de renforcer la surveillance du commerce international de certains animaux. Par exemple, le commerce de la girafe ne "sera dorénavant autorisé qu'à de très strictes conditions, à savoir, avec des documents d’importation très spécifiques qui garantissent le respect de la convention", comme l'explique la RTBF.
La première île zéro-déchet
Au large du Danemark, l'île de Bornholm souhaite devenir la première communauté zéro-déchet du monde. Avec une population de 40.000 personnes et quelque 600.000 touristes par an, Bornholm ne possède qu'un seul incinérateur de déchets. Comme l'infrastructure arrive en fin de vie, le conseil municipal a pris la décision de la fermer en 2032 pour que l'île devienne la première zéro-déchet. L'idée serait donc de tout recycler ou réutiliser. Un effort que tout un chacun devra fournir. Plusieurs grandes entreprises ont déjà proposé leur aide et la population semble motivée à apporter sa pierre (recyclable) à l'édifice.
Du plastique contre des tickets de bus
En Equateur, la gare de bus de la ville de Guayaquil propose aux usagers d'échanger des bouteilles en plastique contre des tickets de bus. Le principe est simple: les utilisateurs mettent les bouteilles dans la machine prévue à cet effet et reçoivent quelques pièces en échange pour acheter un titre de transport. Rien ne les oblige pour le moment à utiliser l'argent pour autre chose. L'important est que la population prenne conscience des dégâts du plastique et l'importance de le recycler.
Le retour des pachydermes en Afrique
La lutte contre le braconnage opérée ces dernières années sur le continent africain permet aux espèces en voie d'extinction - principalement les rhinocéros et les éléphants - de se développer à nouveau. "Grâce au travail d'une unité spéciale formée en 2016 pour lutter contre le braconnage, les populations d'éléphants sont passées de 43.330 en 2014 à plus de 60.000 aujourd’hui", se sont réjouis les autorités tanzaniennes dans un communiqué. Aussi, au Kenya, de nouvelles technologies ont été imaginées pour lutter contre le braconnage. Fixées à un mât, des caméras à 360° filment les zones des réserves naturelles et relaient des images de surveillance H24.
Des poules contre les pesticides
En Bretagne, un arboriculteur soucieux de l'écologie a tenté de trouver une alternative aux pesticides qui détruisent l'environnement. L'homme a lâché 80 poules d'une certaine espèce (des noires locales) en liberté sur trois hectares de ses terres pour qu'elles mangent les insectes qui détruisent habituellement ses plantations. Test concluant puisque elles ont permis de réduire de 80% les nuisibles et de préserver les productions.