
En chiffres : la violence faite aux femmes

Au-delà des féminicides, soit le meurtre de femmes parce qu’elles sont femmes, tous les types de violences, et surtout la violence domestique, se sont accrues depuis la pandémie. Une campagne mondiale de sensibilisation des Nations unies “Orange the World” est en cours. Le 25 novembre, des bâtiments emblématiques seront éclairés en orange. Les 56 organisations belges qui y participent réclament que le gouvernement belge se décide enfin à appliquer la convention d’Istanbul, ratifiée le 14 mars 2016. La secrétaire d’État à l’Égalité de genre Sarah Schlitz (Écolo) a lancé un plan d’action fédéral de lutte contre les violences de genre et intrafamiliales dans le cadre de la crise Covid. De trois centres de prise en charge des violences sexuelles aujourd’hui, ils seront portés à six l’an prochain et dix avant la fin de cette législature. Par ailleurs, la lutte contre les violences faites aux femmes sera érigée en priorité pour les tribunaux et le féminicide inscrit comme tel dans le Code pénal.
La lecture de votre article continue ci-dessous
17
Le nombre de féminicides observés en Belgique cette année s’élève à 17.47 % des Belges auraient été victimes de violences sexuelles et 53 % des viols seraient classés sans suite.
105
Entre début 2017 et fin 2019, 105 féminicides ont laissé au moins 67 enfants orphelins et 11 enfants ont été assassinés dans un contexte de violences conjugales.
Une sur trois
Une femme sur trois dans le monde doit affronter de la violence physique ou sexuelle venant principalement d’un partenaire intime.
243 millions
Le nombre de jeunes filles et de femmes qui ont subi des violences sexuelles ou physiques de la part d’un partenaire intime cette année s’élève à 243 millions à l’échelle mondiale.
Un sur huit
Un pays sur huit a mis en place des mesures pour atténuer les effets de la pandémie sur les femmes et les filles, selon l’ONU Femmes.