
Pink propose de payer l'amende des handballeuses qui ont refusé de jouer en bikini

La commission de discipline de la Fédération européenne de handball (EHF) a infligé la semaine dernière une amende de 1.500 euros à l'équipe norvégienne, soit 150 euros par joueuse, pour avoir enfreint les règles internationales. Pink, pop star à la renommée internationale et aux multiples récompenses, a dit sur Twitter qu'elle serait "heureuse de payer l'amende pour (elles)", les encourageant à "continuer comme ça". "Je suis TRES fière de l'équipe féminine norvégienne de handball de plage POUR AVOIR PROTESTE CONTRE LES REGLES TRES SEXISTES CONCERNANT LEUR uniforme", a-t-elle écrit. "La fédération européenne de handball DEVRAIT PAYER UNE AMENDE POUR SEXISME. Bravo, mesdames", a-t-elle ajouté.
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Bikini jugé dégradant
Les responsables sportifs norvégiens avaient déjà exprimé leur mécontentement face à cette décision. "En 2021, cela ne devrait même pas être un problème", a déclaré Eirik Sordahl, président de la Fédération norvégienne de volley-ball. La question des tenues agite depuis des années les milieux des sports de plage, où des joueuses jugent le bikini dégradant ou peu pratique. La Fédération européenne de handball, consciente des réactions outrées provoquées par la décision, a déclaré avoir fait don de l'amende à une "grande fondation sportive internationale qui soutient l'égalité des femmes et des filles dans le sport". Si le bikini n'est plus obligatoire pour les joueuses de beach-volley depuis 2012, les règles de la Fédération internationale de handball stipulent que "les athlètes féminines doivent porter des bas de bikini" et que ceux-ci doivent être "bien ajustés". Les joueurs masculins portent eux des shorts.