Perte de cheveux : pourquoi devient-on chauve?

L'alopécie androgénétique touche un grand nombre d'hommes, mais aussi les femmes.

Pourquoi devient-on chauve?
© Pexels

En Belgique, quatre millions d’hommes âgés de 20 à 50 ans souffrent de calvitie. Si la perte de cheveux touche principalement les hommes, les femmes ne sont pas épargnées par ce phénomène. Mais pourquoi perd-on ses cheveux?

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Hormones

Selon Discover Magazine, la perte de cheveux serait causée par une affection appelée alopécie androgénique dans 95% des cas. Ce sont donc nos hormones les responsables, plus précisément un androgène appelé dihydrotestostérone (DHT), que le corps crée à partir de son apport total en testostérone chaque jour.

Ce déséquilibre hormonal affecte le développement de certains follicules pileux. Les cheveux tombent et se renouvellent à une vitesse élevée, ce qui avec le temps rend les cheveux plus fins, jusqu’à un appauvrissement de la chevelure.

 

En effet, nous disposons d’un « capital cheveux », c’est-à-dire que les cycles pilaires des follicules pileux ne sont pas infinis. Une fois que le nombre maximal de cycles de repousse est atteint, les cheveux ne poussent plus.

Ce phénomène est plus fréquent chez les hommes, tout simplement parce qu’ils ont un taux de testostérone plus élevé que celui des femmes. Selon le centre médico-chirurgical du cuir chevelu de Paris, 20% des femmes seraient toutefois touchées par cette pathologie à partir de 40 ans.

Génétique

Les hormones ne sont pas les seules responsables de la calvitie. Notre « capital-cheveux » serait d’ailleurs défini par notre patrimoine génétique. En effet, plus de 80% des personnes qui perdent leurs cheveux auraient un parent qui a vécu la même chose, d’après des statistiques citées par Discover Magazine.

Mais selon le centre Clauderer, l’explication est bien plus complexe : « Chaque année apporte son lot de découvertes en matière de recherche scientifique sur la calvitie et il semblerait que l’alopécie androgénétique ait encore de nombreux secrets, notamment en ce qui concerne les gènes impliqués dans la transmission de ce déséquilibre », indique-t-il sur son site internet.

D’autres facteurs sont également à prendre en compte comme le stress physique et émotionnel, la maladie, les carences (en fer par exemple), ou encore des problèmes de thyroïde.

 

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