
”La Région se touche la nouille sur le dossier”: les trottinettes électriques enflamment le plateau d’"Il faut qu’on parle"
Premier sujet abordé : les trottinettes partagées. En France, elles vont bientôt être interdites. La Belgique pourrait-elle aussi emboîter le pas? Pour Jean-Marc Ghéraille, le sujet devrait être abordé à Bruxelles. “Pour le moment, nous vivons la même chose dans la capitale. C’est du grand n’importe quoi. Je pense qu’un jour, nous allons détester la trottinette alors qu’à la base, c’est un bon moyen pour bouger dans la ville.”
Même son de cloche pour Alain Kupchik. “Le vrai problème, ce n’est pas la trottinette, mais l’incivisme”, juge-t-il. “Je suis un utilisateur civique de la voie publique. C’est une question de responsabilité personnelle.”
Pour Boris Dilliès, bourgmestre d’Uccle, les utilisateurs se comportent comme des cow-boy. “Je ne peux pas dire à la population que tout est acceptable. Il y a des priorités. Et j’assume que je mets la priorité sur le fait qu’il faut que tout le monde puisse marcher sur le trottoir. Cela fait deux ans que la Région se touche la nouille sur le dossier. Ce n’est pas la peine de jeter l’argent du contribuable pour savoir ce qu’il faut faire.”
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Par après, le plateau est revenu sur l’épatante victoire de Tadej Pogacar au Tour des Flandres. Avec une question sur la table : va-t-il faire mieux que Merckx. Pour Jean Marc Ghéraille, c’est cette soif de victoire qui rapproche la légende belge du Slovène de 24 ans.
Pour terminer, les chroniqueurs ont évoqué l’exposition Friends. Critiqué pour son prix de 30 euros, Manu Braff, le promoteur de la “Friends Experience”, a tenu à se justifier. “On a voulu avoir une capacité limitée par créneau horaire. Pour cela, un calcul a été fait pour avoir de l’espace. Soit on laissait entrer tout le monde, soit on grossissait le prix des places pour que l’expérience se fasse tranquillement.”