Polémique autour de l'EVRAS: deux associations déposent un recours contre le guide

"Endoctrinement" et "graves conséquences": deux associations déposent un recours contre l’EVRAS et. veulent un remaniement du guide

EVRAS
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Ce lundi 11 septembre, deux associations ont déposé un recours auprès de la Ministre de l’Éducation en contestant le contenu du guide pour l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS), adopté la semaine dernière. Celui-ci consiste en une animation de deux heures données aux élèves de 6e primaire et de 4e secondaire.

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Dans leur communiqué, les associations L’Observatoire Petite Sirène et Innocence en danger ont dénoncé “le caractère idéologique et hypersexualisé de l’EVRAS, qui met en danger le développement psychoaffectif de l’élève, et précisent que cette orientation engendre des infractions légales manifestes”.

Les deux associations pointent du doigt la Communauté française : “Il est évident qu’elle, par le truchement de la mouture actuelle du guide, poursuit un but d’endoctrinement des élèves et ne contribue dès lors pas à l’épanouissement psychoaffectif de ceux-ci.

Plus points de divergence

Les requérantes soulignent plusieurs points dans leur communiqué, abordant l’effacement du sexe biologique au profit du genre, la banalisation et la promotion de la “transidentité” (”sans considération des graves conséquences irréversibles psychologiques et physiques d’un tel choix”) ainsi que des propos antiscientifiques faisant croire à l’enfant “que l’intersexualité est un choix” et que l’enfant “a conscience de sa sexualité dès la naissance”.

Elles soulignent également la violation de plusieurs dispositions du Code pénal, notamment “l’introduction de la pornographie neutre” ou “l’introduction de la prostitution de manière neutre à des mineurs non consentants”.

L’objectif de leur démarche est de “parvenir à modifier substantiellement la présente version, celle de juillet 2023, du guide pour l’EVRAS”. Pour ce faire, les requérantes souhaitent que la version actuelle du guide soit “gelée” et remaniée par des spécialistes de la santé mentale des mineurs.

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