
Un appel aux architectes suite aux inondations en Wallonie

Le secteur du bâtiment était déjà venu en aide en août dernier avec l’Union Wallonne des Architectes. Rassemblés dans un bus (surnommé le Construbus), les volontaires du métier avaient guidé la population locale dans leurs questionnements et démarches de reconstruction. « Nous avons lancé un appel à nos membres, une cinquantaine d’architectes bénévoles y ont répondu, disposés à apporter leur soutien aux personnes dans le besoin », expliquait Fabrizio Tengattini, président de l’Union.
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Créer un répertoire
Aujourd’hui, le projet de la Fédération Wallonie-Bruxelles est bien différent. L’appel n’est pas au volontariat mais aux professionnels du secteur désireux d’œuvrer à la reconstruction des lieux sinistrés. Le but, répondre principalement aux besoins urgents des écoles et autres structures fortement touchées par les intempéries. « C’est un appel aux architectes uniquement. De manière plus large, on a voulu en faire une demande assez générale pour constituer un répertoire dans lequel les directions des infrastructures elles-mêmes iront piocher pour des projets précis », explique Aurélie Lefebure, responsable de la démarche.
Des projets sur le long terme
Les architectes sélectionnés s’engageront pour une période de deux ans. À tout moment, ceux-ci pourront être appelés pour un projet en particulier. Des honoraires seront aussi payés sous le seuil des 139.000 euros HTVA. « Ce sont des projets sur le long terme, donc venir juste donner un coup de main ce n’est pas la même chose que de s’engager sur plusieurs années » enchaîne Lefebure.
« Les problèmes peuvent ressurgir »
Au vu de l’ampleur des dégâts, les soucis dans les zones touchées vont perdurer pendant plusieurs années. « Quand il y a des inondations au niveau des bâtiments, les problèmes peuvent ressurgir sur 20-30 ans. C’est pour ça que les architectes doivent être sur place pour analyser cette situation et voir les risques qu’il pourrait y avoir en plus. »
Si l’appel demande principalement de répondre aux besoins des écoles, il ne s’y limitera pas. La fédération possède toute une série d’autres infrastructures sur lesquelles travailler. Des demandes de participation seraient déjà arrivées et les intéressés du secteur auront jusqu’au 20 octobre pour se manifester auprès de la FWB.