En conférence de presse, Jeholet règle ses comptes avec « certains commentateurs » (vidéo)

Lors de la conférence de presse post Codeco, le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet (MR) a fait une mise au point sur la gestion de la crise sanitaire.

comité de concertation Jeholet covid-19
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« Je voudrais dire quand même encore qu’après ce Comité de concertation, alors qu’on entend beaucoup des commentateurs de salon, parler de l’irresponsabilité politique… Qui aujourd’hui a encore des certitudes par rapport à l’épidémie ? Les experts, les politiques, les scientifiques, je pense qu’on doit tous avoir l’humilité de reconnaître que non", a lâché le ministre-président francophone, assurant que le monde politique prenait ses responsabilités, et devait trouver le juste équilibre dans les mesures à prendre.

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À l’issue du précédent comité de concertation, plusieurs experts avaient regretté que les mesures prises ne soient pas plus fermes.

11 millions de commentateurs

D’aucuns ont jugé que la convocation d’un nouveau Codeco, à peine sept jours plus tard, était justement l’aveu que la gravité de la situation sanitaire n’avait pas été correctement appréhendée. Pour d’autres, convoquer ce vendredi un nouveau Codeco n’allait qu’ajouter de la confusion au sein de la population: « J’ai l’impression qu’il n’y a plus de capitaine sur le bateau", taclait ainsi Yves Coppieters, au micro de DH Radio, ce vendredi matin.

« Alors quand on dit pourquoi n’a-t-on pas pris ces mesures-là la semaine dernière ? Eh bien parce que nous avons cet équilibre-là, nous les politiques, a répondu Pierre-Yves Jeholet. Gérer la crise sanitaire mais aussi toutes les conséquences de cette crise. Et ça, c’est peut-être la différence avec les experts. Et je pense qu’on a chacun notre rôle, et je les remercie encore. Mais c’est la différence entre un expert et un responsable politique. (...). On est un pays où il y a 11 millions de commentateurs, mais un moment donné, on prend nos responsabilités, on a l’humilité de dire qu’on n’a pas toujours pris probablement les bonnes décisions, qu’on a parfois été trop optimistes par rapport à la crise".

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