
Des milliers de personnes à Bruxelles contre l'obligation vaccinale et le CST

Environ 3.500 personnes, selon un décompte de la police, sont descendues dimanche dans les rues de Bruxelles pour exprimer leur désaccord avec une obligation vaccinale et l'usage du Covid Safe Ticket (CST, le pass sanitaire requis pour accéder aux établissements horeca, événements culturels, etc.). Comme lors des deux précédentes marches, le 21 novembre et le 5 décembre, le cortège est parti de la gare du Nord pour rejoindre le parc du Cinquantenaire. Les organisateurs ont, eux, avancé le nombre de 50.000 participants.
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Belga
Troisième manif en trois semaines
Les deux premières manifestations avaient été émaillées d'affrontements avec les forces de l'ordre et de violences. Le collectif Belgium United for Freedom, en tant qu'organisateur, s'était distancié mercredi des groupuscules extrémistes identifiés dans les rangs des manifestants lors des deux premiers actes et des casseurs. Pour garantir le caractère citoyen, pacifique et neutre voulu pour l'événement, le collectif a cette fois fait appel à un service de stewards afin de maintenir l'ordre au fil de la marche.
Pour éviter tout débordement, la police a en outre contrôlé de nombreux passagers et passagères quittant la gare du Nord pour vérifier qu'aucun objet interdit ou dangereux n'était infiltré dans la manifestation. Comme en novembre et début décembre, des pompiers ont pris la tête du cortège pour s'ériger contre une obligation vaccinale.

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"Le CST bafoue nos droits et nos libertés"
Pour Belgium United for Freedom, ce n'est pas la vaccination contre le Covid-19 qui pose problème, mais bien son caractère obligatoire pour le personnel des soins de santé. "Le CST aussi bafoue nos droits et libertés", avait déclaré mercredi son porte-parole, Sarkis Simonjan, remarquant que les personnes vaccinées obtiennent un CST qui leur permet d'accéder à différents lieux, alors que cela ne garantit pas qu'ils sont protégés contre une contamination.
Belgium United for Freedom demande à être entendu par le gouvernement et appelle celui-ci à mettre en œuvre un "débat citoyen", où les citoyens pourront exprimer leur mécontentement et leurs revendications. Le collectif laisse toutefois à l'appréciation des autorités les modalités de la consultation populaire réclamée.
"Nous comprenons que la pandémie prévaut et que l'ennemi, c'est le virus", a pointé M. Simonjan au départ de cette troisième manifestation. "Mais un débat doit être rendu possible sur la manière dont nous combattons ce virus. Avec les mesures en vigueur actuellement, le monde politique crée de la division, de la discrimination et de la paranoïa. Nous avons quelques idées et propositions mais, pour cela, le politique doit d'abord nous écouter. Nous descendrons dans la rue aussi longtemps qu'il le faudra pour qu'on nous écoute", a-t-il conclu.

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