Georges-Louis Bouchez sur la sortie du nucléaire: "Le plan B n'est pas mort"

Le président du MR était l'invité de Maxime Binet ce jeudi matin dans l'émission "Il faut qu'on parle".

MR Georges Louis Bouchez DH RADIO Maxime Binet
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La sortie du nucléaire est l'un des sujets chauds de ces derniers mois. Un accord aurait d'ailleurs été trouvé ce jeudi matin au sein du gouvernement fédéral pour une sortie à l'horizon 2025. Pour le président du MR, il est pourtant totalement inexact d'affirmer que la sortie du nucléaire a été actée et est définitive.

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Il aurait surtout été question de trouver des solutions juridiques à un problème: "Il y aura une relance des enchères par rapport au CRM (mécanisme de rémunération de capacité). Il est prévu, en cas d'échec de celles-ci, de relancer la piste du nucléaire. Le plan B n'est pas mort", précise-t-il. "Cette énergie peut constituer un filet de sécurité", ajoute Georges-Louis Bouchez, pour qui la prolongation des réacteurs nucléaires reste sur la table.

Décision formelle en mars

Le 17 janvier prochain, un rapport de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) devra ainsi définir si la Belgique a les capacités de se passer de cette énergie: "La décision formelle interviendra le 18 mars 2022", détaille l'invité.

Par ailleurs, en l'état actuel des choses, le politicien affirme qu'il y a un risque que la Belgique ne puisse pas répondre à ses besoins en matière énergétique: "Il y a un risque évident de blackout", assène-t-il. "C'est pourquoi il est impératif maintenant de travailler sur le mix énergétique 2030-2050".

Georges-Louis Bouchez égratigne au passage le groupe Ecolo qu'il accuse de vouloir imposer une sortie du nucléaire à tout prix, en faisant fi d'éléments objectifs: "Ils ne sont pas du tout pragmatiques. C'est du pur dogmatisme. C'est ahurissant", martèle le président du MR.

Les mesures sanitaires et les "responsables" d'une situation anxiogène

Enfin, l'invité s'est également exprimé à propos des mesures sanitaires annoncées mercredi, lors du Comité de concertation: "Je pense qu'il y a des responsables par rapport à cette situation. Quand vous avez des gens qui s'agitent dans la presse du matin au soir pour dire que c'est catastrophique ce qu'il va nous arriver, ils créent un contexte. Je n'arrête pas de lire des études récentes qui disent que Omicron est beaucoup moins virulent que Delta. Aujourd'hui, en Angleterre ou au Danemark, on ne voit pas d'augmentation significative dans les hospitalisations", conclut Georges-Louis Bouchez.

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