
Six mois après les inondations, "nos pratiques ont évolué"

"Cet été, nos procédures ont fonctionné mais juguler la nature est impossible", a-t-il d'emblée répété avant de répondre aux questions des parlementaires. Parmi celles-ci, l'utilisation du système européen d'alertes Efas - largement ignoré lors des inondations malgré l'émission de plusieurs alertes dès le début de la semaine - est revenue sur le tapis.
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"Nos collaborateurs n'y ont pas encore été totalement formés", a admis Etienne Willame alors qu'il était interrogé sur le sujet par Marie-Martine Schyns (cdH). "Efas est un outil d'aide à la décision, à côté des outils que nous maitrisons déjà. Mais quand on est face à des données, se posera toujours la question de ces modèles qui accumulent les imprécisions", a-t-il ajouté en assurant néanmoins "continuer à investir dans Efas et à suivre l'évolution de ses produits prometteurs".
"Travailler avec le monde universitaire"
"Les contacts avec l'IRM se poursuivent également. Mais je ne pense pas que la Wallonie doive avoir des compétences météorologiques. C'est une matière complexe; utilisons l'expérience là où elle existe. Par contre, il serait intéressant de travailler avec le monde universitaire, dans l'optique d'embarquer toutes les expertises dans une dynamique commune", a par ailleurs poursuivi le responsable du SPW MI.
Son audition avait été précédée par celle, à huis clos, de Christophe Grifgnée, chef du district des barrages de l'Est de l'administration wallonne. Elle sera suivie, dans l'après-midi, par le témoignage de Jean-Marc Demelenne, directeur de la Direction de Coordination et d'Appui Déconcentré de Liège.