Le secteur des concerts et de la vie nocturne veut rouvrir le 12 février

Les salles de concert et du monde de la nuit édictent qu'avoir leurs portes fermées au-delà du 12 février 2022 pourrait avoir de tristes conséquences.

Ancienne Belgique à Bruxelles
Façade de l’Ancienne Belgique, à Bruxelles le 30 septembre 2016 @BelgaImage

Le secteur des concerts et de la vie nocturne souhaite que le baromètre sanitaire passe au code orange le 12 février. Cela signifierait que le secteur pourrait à nouveau ouvrir ses portes à un public debout. «Maintenant, continuer d'attendre est une négligence coupable», fait savoir ce lundi 31 janvier 2022 un communiqué signé par plus de 100 organisations, dont l'Ancienne Belgique, le Sportpaleis Group et Voo?uit. «Nous sommes encore les derniers sur la touche mais aujourd'hui, il est plus que temps», plaident-ils.

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Chaque semaine compte

Le baromètre est en vigueur depuis le 28 janvier. Depuis, notre pays est en code rouge, ce qui signifie, entre autres, que les discothèques et les salles de concert sont fermées au public debout. Seul un public assis est autorisé. «Ce n'est pas seulement un modèle déficitaire pour la plupart des salles de concert et des clubs, il manque aussi l'âme de ce que nous faisons», déclarent les organisations. Les mesures de soutien promises ne sont pas non plus visibles, selon le secteur.

C'est pourquoi les salles et les clubs sont favorables au passage au code orange le 12 février. Ils devraient alors avoir une capacité d'accueil entre 60 et 90 %. Le secteur souligne que chaque semaine compte. «Si l'on nous dit que nous pourrions passer au code orange vers la fin février, nous allons à nouveau perdre quelques précieuses semaines, car nous serons en plein milieu de la saison des concerts et du clubbing», préviennent-ils. «dans d'autres grands pays de concerts (France, Irlande, Angleterre, Ecosse, Danemark...), les spectacles peuvent déjà avoir lieu sans restrictions importantes. Le secteur de la musique et de la vie nocturne existe avant tout dans un contexte international et il y a un danger que les artistes évitent tout simplement la Belgique», conclut le secteur.

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