
La Ligue des droits humains réfute être partenaire de la "Boum Festival"

La Ligue des droits humains a tenu à rectifier mardi une annonce faite la veille par les organisateurs de la "Boum Festival", l'annonçant comme partenaire de l'événement. "La Ligue des droits humains n'est pas partenaire de cet événement et ne souhaite pas y être associée", réfute-t-elle dans un communiqué.
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Lundi, les organisateurs de la "Boum Festival" ont annoncé sur le réseau social Facebook la tenue de leur événement le 1er avril prochain et indiqué que la Ligue des droits humains serait leur "partenaire principal". À chaque ticket vendu, un euro sera reversé à l'association "pour soutenir la liberté d'expression et les principes d'égalité et de solidarité".
La LDH ne souhaite "pas y être associée"
Une annonce qu'a tenu à rectifier la LDH ce mardi. Les organisateurs de l'événement ont bien contacté la Ligue lundi "pour lui annoncer qu'elle a été choisie pour recevoir un don de un euro par ticket vendu", explique-t-elle dans son communiqué. Toutefois, elle a été annoncée comme "partenaire" de l'événement avant qu'elle ait pu répondre à la sollicitation de la Boum Festival.
"Si la reconnaissance du travail de vigilance en matière de droits fondamentaux de la Ligue des droits humains peut effectivement lui être manifestée par des dons privés, elle n'est cependant pas partenaire de cet événement et ne souhaite pas y être associée", rectifie la LDH.
La Boum Festival aura lieu à Waterloo le 1er avril prochain, un an après la première "Boum" organisée en plein confinement pour dénoncer les mesures sanitaires. Trois Boums en tout s'étaient tenues au bois de la Cambre à Bruxelles, émaillées de violences et d'interventions musclées de la police.