Les chômeurs bientôt plus taxés par la Vivaldi?

Un projet de loi de lutte contre la fraude fiscale comprend une mesure qui baisserait le plafond de revenus annuels imposables pour les chômeurs.

Les chomeurs bientot plus taxés ?
Le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem. (@Belga Image)

Le Gouvernement fédéral compte s’attaquer plus sérieusement au sujet de la fraude fiscale. Ce n’est plus un secret: l’information a déjà fait le tour des médias puisque désormais, le secret bancaire n’existe plus et le Fisc est désormais au courant de ce qui se trouve sur votre compte en banque.

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Mercredi, le projet de loi de lutte contre la fraude fiscale va être examiné à nouveau par la commission des Finances de la Chambre. Et comme le souligne La Libre, si cette loi est adoptée tel quelle, une partie des Belges qui touchent le chômage seront alors bien plus taxés sur leurs allocations qu’aujourd’hui.

En effet, le projet de loi prévoit une modification des réductions d’impôt pour allocations de chômage. Aujourd’hui, jusqu’à 20.221,96€ par an de revenus annuels imposables, elles sont exonérées d’impôt. Par contre, pour toutes les autres allocations de remplacement, comme les pensions ou les allocations des mutuelles, le plafond est à 16.170€ par an.

L’idée de ce projet de loi serait donc que l’exonération d’impôt s’arrête au même montant annuel pour tous les types d’allocations de remplacement. S’il passe, les chômeurs concernés pourraient être taxés de 1.978€ dès 2023, sur ce qu’ils auront perçu cette année, en 2022.

Réponses mercredi

Le député PTB Marco Van Hees a essayé d’en savoir plus sur ce changement et a interrogé le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V) à ce sujet, mais n’a pas été satisfait des réponses reçues. La Libre n’a pas réussi à obtenir de meilleures informations auprès du cabinet.

Aujourd’hui, on ne sait donc toujours pas à quel point cette réforme de la taxation des allocations de chômage va toucher les bénéficiaires. D’après la porte-parole du ministre, il expliquera mieux la situation mercredi à la Chambre.

« Un ministre refusant de donner des réponses sur son propre projet de loi, c’est inquiétant »,  a déclaré le député Van Hees. « Il lui reste la seconde lecture du projet de loi pour changer d’attitude. »

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