Pourquoi vos vacances d’été pourraient vous coûter cher

Avions en moins, hôtels toujours fermés... Si vous voulez voyager en juillet et août, c’est déjà le moment de réserver.

Vacances d'été, c'est le moment de réserver
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Au train où évolue la pandémie, on en est en droit d’imaginer un été loin des masques et de la maladie. Une période qu’on espère sereine, avec la guerre loin derrière nous. Beaucoup de Belges y pensent déjà, et même peut-être un peu de trop.

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En effet, comme l’explique Le Soir, la demande pourrait bien dépasser l’offre, autour de la Méditerranée notamment, une des régions préférées des vacanciers belges.

La raison ? Le secteur du tourisme n’a pas encore repris à plein régime comme d’autres. Ce qui fait que les vols ne sont pas aussi nombreux qu’avant par exemple et que certains hôtels n’ont pas rouvert. Dès lors, sièges et chambres seront rares, prisés et pourraient voir leurs prix augmenter.  Si partir à l’étranger en juillet ou en août vous est indispensable, c’est le moment d’y penser. C’est peut-être même trop tard. Sauf évidemment, compagnies d’aviation, hébergements et autres se relancent à 100%.

Sans oublier qu’il n’y a pas que chez nous que le tourisme local a eu son petit succès. Français, Espagnols et Italiens aussi se sont mis à découvrir les quatre coins de leur pays, et continuent encore cette année. La concurrence pour une place au soleil sera rude.

Les effets de la guerre

Selon les destinations, la situation diffère. Évidemment pour les lieux les plus prisés par les Belges, il est grand temps de réserver. Par contre, d’autres lieux de vacances pourraient être moins fréquentés que d’habitude... « Avec la guerre en Ukraine, on voit déjà que les hôtels dans des destinations populaires chez les Russes et Ukrainiens (comme la Turquie et l’Égypte) auront plus de capacité. C’est malheureusement un effet cynique de la guerre », a expliqué le voyagiste Corendon. Par contre, mauvaise nouvelle pour le tourisme des pays touristiques voisins de l’Ukraine, comme la Bulgarie, par exemple.

En tout cas, le Belge veut partir en vacances, c’est certain. 4 personnes sur 5 comptent voyager dans les 12 prochains mois selon un sondage récent de l’Association des tour-opérateurs, avec 35% des sondés visant la période juillet-août.

Mais si certains sont déjà déterminés et ont réservé bien à l’avance, avec les différentes crises que nous vivons (Covid, guerre en Ukraine, pénuries, coût de l’énergie), beaucoup d’autres réfléchissent encore. Dans les différentes agences et compagnies, on indique que de plus en plus de Belges attendent le last minute, voire même « le last second » et que ceux qui ont déjà tout prévu sont surtout ceux qui ont les plus gros revenus. « La clientèle classique, qui dépense moins en moyenne, est plus attentiste et n’est pas encore passée en agence », a expliqué Jean-Christophe Weicker, des Voyages Copine.

Évidemment, si tout le monde réfléchit de la même façon, trouver un séjour à bon prix au dernier moment, en même temps que tous les autres, risque d’être un sacré challenge.

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