
La qualité de l’air bientôt contrôlée dans les lieux publics

Le gouvernement fédéral est parvenu à un accord sur un nouveau plan ventilation pour tous les lieux ouverts au public, notamment les cafés, les restaurants, les cinémas, les théâtres et les salles de fitness. C'est ce qu'a rapporté le quotidien flamand De Morgen lundi.
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Le gouvernement veut tirer l'un des principaux enseignements de la pandémie - l'importance d'un air intérieur sain - pour l'avenir. Non seulement pour lutter contre le COVID, mais aussi pour éviter d'autres problèmes respiratoires ou la grippe.
"Je suis très heureux que nous ayons un accord au sein du gouvernement sur un cadre juridique selon lequel tous les lieux accessibles au public seront obligés, pour commencer, de continuer à surveiller la qualité de l'air. Ils doivent tous être équipés d'un compteur de CO2", a déclaré le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit).
Tout gérant d'un lieu accessible au public devra également procéder à une analyse des risques. Si celle-ci montre que la qualité de l'air n'est pas garantie, l'exploitant devra établir un plan d'action.
Vandenbroucke prévoit deux normes cibles. Le niveau A, qui correspond à une concentration de CO2 inférieure à 900 ppm. La ventilation et/ou l'épuration de l'air doivent donc être assurées à un taux d'au moins 40 m³ par heure et par personne. Et le niveau B : une concentration de CO2 inférieure à 1.200 ppm ou un débit de ventilation d'au moins 25 m³ par heure et par personne.
Dès l'entrée en vigueur du nouveau plan de ventilation, normalement au printemps, tous les opérateurs des secteurs de la restauration, de la culture, du sport et de la vie nocturne auront 12 mois pour faire leurs devoirs. À partir de 2025, ils seront également tenus d'informer les visiteurs sur la qualité de l'air.