Guerre de la drogue à Anvers: Bart De Wever appelle le fédéral à l'aide

Le bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever (N-VA) appelle le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) à mobiliser le Conseil national de sécurité pour faire face aux violences liées au milieu de la drogue qui se répètent à Anvers ces dernières semaines.

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"Cette guerre de la drogue ne touche pas qu'Anvers mais a un impact sur toute la Belgique", a déclaré lundi soir le nationaliste Bart De Wever aux médias flamands. "Une approche globale autour de la criminalité organisée est nécessaire."

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Le bourgmestre a également défendu son bilan en matière de lutte contre le trafic de drogue à Anvers. "Nous avons fait diminuer la criminalité liée à la drogue de plusieurs dizaines de pourcents. Nous sommes la métropole la plus sûre de Belgique", a-t-il défendu. Selon M. De Wever, la recrudescence des violences dans les rues d'Anvers ces dernières semaines est le résultat de cette approche musclée contre le milieu de la drogue, même s'il reconnaît que le chemin à parcourir est encore long.

"Anvers est la métropole la plus sûre de Belgique"

La ministre fédérale de l'Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V) s'est quant à elle félicitée, dans un communique de presse, que le bourgmestre d'Anvers partage sa vision sur l'importance de la collaboration. "Cependant, organiser un Conseil national de sécurité autour de cette problématique maintenant n'est vraiment pas la solution", a-t-elle expliqué.

"En mars, une consultation a eu lieu avec les bourgmestres de Rotterdam et d'Anvers. Des actions concrètes y ont été convenues, telles qu'une mise à jour du plan de lutte contre le trafic de drogue 'Stroomplan'", précise la ministre. "Entre-temps, nous avons également renforcé la police judiciaire fédérale, et nous poursuivrons ce mouvement. Nous devons maintenant traduire ces accords sur le terrain, et non pas créer de nouveaux organes de consultation."

Ces dernières semaines, les violences liées à la drogue n'ont cessé de croître à Anvers, la métropole flamande étant devenue la plaque tournante du trafic de cocaïne en Europe. Pour la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, c'est "le signe de la panique des trafiquants" alors que l'étau se resserre autour d'eux.

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