Nicole de Moor, sur Fedasil: «Je ne peux pas accepter que les portes du Petit-Château soient fermées»

Le personnel du centre d'accueil Fedasil du Petit-Château à Bruxelles a observé un arrêt de travail, mardi à 13h00, pour dénoncer les conditions de travail.

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Le personnel de Fedasil en grève devant le Petit-Château (Bruxelles), mardi 23 août@BELGAIMAGE

La secrétaire d'État à l'Asile et la migration Nicole de Moor (CD&V) va convoquer la direction de Fedasil afin de trouver des solutions à la grève spontanée du personnel, a-t-elle indiqué mardi à Belga. Elle demande que les portes du Petit-Château demeurent ouvertes.

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«J'ai toute compréhension pour le personne et ses inquiétudes. Tous les services doivent se réunir pour arriver à des solutions opérationnelles sur le terrain, en collaboration avec la Ville de Bruxelles», déclare-t-elle.

Après une matinée mouvementée au centre d'enregistrement des demandeurs d'asile du Petit-Château à Bruxelles, au cours de laquelle la police a dû intervenir pour maintenir le calme et garantir la sécurité tant du personnel que des demandeurs d'asile, les employés de Fedasil ont décidé d'arrêter le travail entre 13h00 et 14h00.

«Pas acceptable de ne pas ouvrir demain»

Les services ont depuis repris le travail. Le secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration espère que les portes resteront ouvertes dans les prochains jours.  «Je ne peux pas accepter que les portes du Petit-Château soient fermées. Il ne serait pas acceptable de ne pas ouvrir demain. Il y a des places à Berlaar qui n'ont pas encore été utilisées. Demain, le centre 'Dublin' à Zaventem ouvrira également. Mais si la porte reste fermée, les gens ne pourront pas non plus y aller», ajoute Nicole de Moor.

La secrétaire d'État souligne une nouvelle fois que les mesures décidées par le gouvernement sont pleinement mises en œuvre. Selon le député d'opposition N-VA Theo Francken, ex-secrétaire d'État à l'Asile et la Migration, ces mesures ne fonctionnent pas et le gouvernement doit reprendre «des campagnes fortes et claires de dissuasion».

Il prône l'arrêt de l'accueil des réfugiés qui ont déjà été reconnus ou qui ont demandé l'asile dans un autre pays. À l'inverse, le député Ecolo Simon Moutquin a estimé sur Twitter qu'il était «temps d'arrêter de s'inquiéter de son score électoral, mais commencer à s'émouvoir du sort des exilés qu'on laisse croupir dans la rue». À ses yeux, «des solutions existent, nous les avons mises sur la table».

 

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